L’effet prime classe les primes selon des catégories de rémunération :

- la sur-rémunération du temps partiel correspond à l’effet de cette sur-rémunération via l’écart entre l’ETP et l’ETP rémunéré (0,857 pour un ETP de 0,8 et 0,914 pour un ETP de 0,9).

- les primes liées au dépassement ou à l’organisation du temps de travail telles qu’un dépassement du nombre d’heures légal (heures supplémentaires), un travail à certaines dates (dimanche, jour férié…) ou horaires (trois-huit, travail de nuit), ainsi que gardes, astreintes….

- les primes liées à une situation géographique (indemnité de résidence (IR), prime de déménagement, majoration outre-mer…) sont regroupées. Les écarts liés à ces primes ne viennent pas d’inégalités femme-homme mais sont directement liés aux différentes situations personnelles des agents

- les primes liées à l’atteinte de résultat(s) qui peuvent être liées à une performance individuelle ou collective.

- les primes accessoires liées à une activité annexe correspondant à des activités non directement liées au corps de l’agent (dispense de formations, jury…).

- les primes liées à un statut ou une fonction (nouvelle bonification indiciaires (NBI), indemnités de sujétion spéciale (ISS)…) sont associées. Elles correspondent à un forfait ou à un pourcentage du traitement indiciaire en fonction du statut ou de la fonction concernée. Ce regroupement est scindé en deux entre les indemnités indexées sur le traitement et les autres. En effet les primes indexées sur le traitement ne peuvent être source d’écart si seulement une partie des agents la touche au sein d’un corps.

- les primes liées à une restructuration correspondent à des mobilités forcées qui ne sont pas du choix de l’agent. En conséquence, elles méritent d’être isolées.

- Les autres primes rassemblent les primes n’ayant pu être rangées dans les catégories précédentes mais qui entrent dans le périmètre des rémunérations. Il comprend également les écarts résiduels sur le traitement correspondent à l’écart au traitement moyen payé, à chaque corps/grade/échelon/indice, pour les hommes et les femmes.

• L'effet démographique traitement compare au sein de chaque corps les traitements moyens, et donc les indices moyens. Cela correspond à une différence d'ancienneté indiciaire moyenne au sein de chaque corps, sachant que l'indice d'un agent peut aussi augmenter par la voie de la promotion interne.

• L'effet démographique prime calcule l'effet de cette « ancienneté » différenciée sur les primes, comme si les hommes et les femmes touchaient le même niveau de prime au sein d'un même corps/grade/échelon/indice. Si cet effet est supérieur à l'effet démographique traitement cela correspond à une augmentation des primes plus élevée que le traitement et donc à une part des primes qui augmente avec l'ancienneté. Si c'est l'effet démographique traitement qui est supérieur, la logique est inverse et la part des primes diminue avec l'ancienneté.